Comprendre la certification breeam very good en contexte industriel
Pourquoi viser le label BREEAM Very Good en industrie ?
Dans le secteur industriel, la certification BREEAM s’impose comme une référence internationale pour évaluer la performance environnementale des bâtiments. Obtenir le label BREEAM Very Good, c’est démontrer que son projet industriel répond à des critères exigeants en matière de gestion de l’énergie, de consommation d’eau, de gestion des déchets et de qualité intérieure. Cette démarche s’inscrit dans une logique de durabilité et d’amélioration continue, en phase avec les attentes du décret tertiaire et des normes HQE.
Les critères d’évaluation et la spécificité industrielle
La certification BREEAM repose sur une évaluation multicritère : performance énergétique, impact environnemental, gestion des ressources, efficacité énergétique, et bien d’autres. Dans l’industrie, la complexité des installations et la diversité des usages rendent l’obtention de la certification plus technique que dans d’autres secteurs. Les bâtiments certifiés doivent prouver leur performance environnementale sur l’ensemble du cycle de vie, de la construction à l’exploitation.
- Énergie : réduction de la consommation d’énergie et recours à des solutions innovantes
- Eau : optimisation de la gestion et limitation des gaspillages
- Déchets : valorisation et réduction à la source
- Qualité intérieure : confort des occupants et maîtrise des polluants
Le niveau Very Good du label BREEAM correspond à une note élevée lors de l’évaluation, attestant d’une performance supérieure à la moyenne. Cette reconnaissance valorise le bâtiment industriel auprès des parties prenantes et facilite l’intégration dans une stratégie RSE ambitieuse.
Pour aller plus loin dans la compréhension des critères d’évaluation et des outils de suivi, il est pertinent de s’informer sur l’optimisation du suivi environnemental des bâtiments grâce à l’intelligence artificielle. Cela permet d’anticiper les exigences et de préparer au mieux l’obtention de la certification BREEAM.
Les défis propres aux installations industrielles
Contraintes industrielles et exigences du label BREEAM
Dans le secteur industriel, viser la certification BREEAM « very good » implique de composer avec des contraintes spécifiques. Les bâtiments industriels présentent souvent des volumes importants, des process énergivores et une gestion complexe des flux de matières. Ces caractéristiques influencent directement la performance environnementale et la capacité à répondre aux critères du label BREEAM.- La consommation d’énergie est généralement élevée, ce qui rend l’optimisation de l’efficacité énergétique essentielle pour améliorer la note BREEAM.
- La gestion de l’eau et des déchets doit être adaptée à la nature des activités industrielles, souvent génératrices de flux importants et variés.
- Les exigences réglementaires, comme le décret tertiaire, s’ajoutent aux critères du label et nécessitent une veille constante pour garantir la conformité.
- La qualité intérieure des espaces, souvent négligée dans les bâtiments industriels, est pourtant un critère clé pour la certification BREEAM et la durabilité des installations.
Optimiser la gestion de l’énergie pour viser breeam very good
Maîtriser la consommation énergétique pour une meilleure note BREEAM
La gestion de l’énergie reste un pilier central pour obtenir la certification BREEAM very good dans le secteur industriel. Les critères d’évaluation de la performance énergétique sont stricts et nécessitent une approche globale, depuis la conception du bâtiment jusqu’à son exploitation quotidienne. Pour viser un niveau élevé de performance environnementale, il est essentiel de s’appuyer sur des indicateurs précis comme la consommation d’énergie primaire, l’efficacité des équipements et la qualité intérieure des espaces. La prise en compte du décret tertiaire, qui impose des obligations de réduction de la consommation d’énergie dans les bâtiments certifiés, s’inscrit pleinement dans la démarche BREEAM.- Optimiser l’isolation thermique et la gestion des flux d’air pour limiter les pertes énergétiques
- Installer des systèmes de gestion technique du bâtiment (GTB) pour piloter en temps réel la consommation
- Privilégier des équipements à haute efficacité énergétique, labellisés ou conformes aux standards HQE et BREEAM
- Mettre en place des actions de sensibilisation auprès des équipes pour encourager les bonnes pratiques
Gestion de l’eau et des déchets : leviers d’amélioration
Réduire la consommation d’eau : une priorité pour la certification
La gestion efficace de l’eau dans les bâtiments industriels est un critère clé pour atteindre le niveau « very good » du label BREEAM. L’évaluation porte sur la réduction de la consommation d’eau potable, la récupération des eaux pluviales et l’optimisation des procédés industriels. L’installation de compteurs intelligents, la détection rapide des fuites et l’automatisation des systèmes d’arrosage sont des leviers concrets pour améliorer la performance environnementale.Valorisation et tri des déchets : vers une meilleure performance environnementale
La gestion des déchets est un autre pilier de la certification BREEAM. Les bâtiments certifiés doivent mettre en place des solutions de tri à la source, de recyclage et de valorisation des déchets industriels. Cela implique souvent la formation des équipes, la signalétique claire et l’intégration de zones dédiées dans la construction ou la rénovation. L’objectif est de limiter l’impact environnemental du projet tout en répondant aux exigences du décret tertiaire et des référentiels HQE.- Optimiser la collecte sélective pour chaque flux de déchets
- Favoriser la réutilisation des matériaux en interne
- Collaborer avec des prestataires certifiés pour la valorisation
Intégrer l’eau et les déchets dans la stratégie globale
Pour obtenir une note BREEAM élevée, la gestion de l’eau et des déchets doit s’inscrire dans une démarche globale de performance énergétique et environnementale. Cela passe par l’évaluation régulière des pratiques, l’ajustement des procédures et la sensibilisation continue des équipes. Le suivi des indicateurs de consommation d’eau et de production de déchets permet d’identifier rapidement les axes d’amélioration et d’atteindre les objectifs fixés lors de l’obtention de la certification. L’intégration de ces leviers dans la gestion quotidienne des bâtiments industriels contribue à renforcer la durabilité, la qualité intérieure et l’efficacité énergétique, tout en répondant aux critères stricts du building research establishment et du label BREEAM.Impliquer les équipes et les parties prenantes
Mobiliser les équipes pour une performance environnementale durable
La réussite d’un projet de certification BREEAM repose sur l’engagement de toutes les parties prenantes du bâtiment industriel. La mobilisation collective permet de répondre efficacement aux critères du label, qu’il s’agisse de la gestion de l’énergie, de l’eau ou des déchets. Pour garantir l’atteinte du niveau « very good », il est essentiel d’impliquer chaque acteur dès la phase de conception et tout au long de l’exploitation du bâtiment. Cela concerne aussi bien les équipes internes que les prestataires externes, les fournisseurs et même les occupants.- Organiser des ateliers de sensibilisation sur les enjeux de la performance environnementale et les exigences du label BREEAM.
- Mettre en place des formations ciblées sur la gestion énergétique, la réduction de la consommation d’eau et la limitation de l’impact environnemental.
- Favoriser la communication interne pour partager les objectifs, les avancées et les résultats liés à la certification.
- Encourager la remontée d’idées d’amélioration continue, notamment sur la qualité intérieure et l’efficacité énergétique.
Créer une culture d’amélioration continue
L’obtention de la certification BREEAM ne doit pas être perçue comme une finalité, mais comme un levier pour instaurer une culture de durabilité dans la gestion des bâtiments industriels. L’implication régulière des équipes favorise l’appropriation des bonnes pratiques et l’atteinte d’une performance environnementale durable. La transparence sur les résultats d’évaluation, la valorisation des efforts collectifs et l’intégration des retours d’expérience contribuent à renforcer l’engagement de tous. Cette dynamique est essentielle pour maintenir la note BREEAM et viser, à terme, des niveaux supérieurs de certification, tout en respectant les obligations réglementaires telles que le décret tertiaire. En impliquant l’ensemble des parties prenantes, le facility manager crée un environnement propice à l’innovation, à la qualité et à la performance énergétique, tout en répondant aux exigences du label BREEAM et des autres certifications environnementales comme HQE.Suivi, audit et amélioration continue
Mettre en place un suivi rigoureux pour garantir la performance
La réussite d’une démarche de certification BREEAM repose sur la capacité à suivre et à améliorer en continu la performance environnementale des bâtiments industriels. Une gestion efficace du suivi permet de maintenir le niveau « very good » et d’anticiper les évolutions des critères d’évaluation. Pour cela, il est essentiel de structurer la collecte et l’analyse des données liées à la consommation d’énergie, à la gestion de l’eau et des déchets, ainsi qu’à la qualité intérieure. Ce suivi doit s’appuyer sur des indicateurs fiables, en lien avec les exigences du label BREEAM et du décret tertiaire.- Mettre en place des outils de monitoring pour mesurer la performance énergétique et environnementale en temps réel
- Organiser des audits réguliers pour vérifier la conformité des installations avec les critères du label
- Documenter chaque action d’amélioration et chaque évolution du projet de construction ou de rénovation
- Impliquer les équipes dans l’analyse des résultats et la recherche de solutions innovantes pour optimiser la gestion
Favoriser l’amélioration continue et l’adaptation aux nouveaux enjeux
L’obtention de la certification BREEAM « very good » n’est qu’une étape. Pour maintenir ce niveau, il faut intégrer l’amélioration continue dans la gestion quotidienne des bâtiments certifiés. Cela passe par une veille active sur les évolutions réglementaires et les bonnes pratiques du secteur, notamment en matière de durabilité et d’efficacité énergétique. L’évaluation régulière de la performance environnementale permet d’identifier les axes d’amélioration, de réduire l’impact environnemental et d’optimiser la consommation d’énergie. Cette démarche s’inscrit dans une logique de progrès, essentielle pour répondre aux attentes du building research establishment et garantir la qualité environnementale des projets industriels.| Actions | Bénéfices |
|---|---|
| Suivi des indicateurs BREEAM | Amélioration de la note BREEAM et maintien du niveau « very good » |
| Audits internes et externes | Détection rapide des écarts et adaptation des pratiques |
| Formation continue des équipes | Montée en compétence et engagement dans la performance environnementale |